Retour sur ER et l'élection de dimanche

Sur l'avenir du mouvement :

J'avoue ne pas avoir la moindre idée des méthodes à suivre (le net? les médias? le retour au terrain uniquement?), mais je ne crois pas que ce soit par les méthodes que nous gagnerons.

Nous gagnerons si nos idées sont en phase avec l'histoire.

Nos idées, en gros c'est quoi ? Indépendance nationale et rejet du libéralisme, de la "société de marché" (celle qui fait qu'inconsciemment, nous ne nous choquons pas d'entendre répéter "on ne peut pas construire des immeubles jolis en pierre PARCE QUE CA COUTE TROP CHER", et je ne parle même pas ici du fait que c'est un argument faux, mais veux juste insister sur l'utilisation dudit argument, c'est ça, la société de marché, dans sa pureté idéologique).

Voilà pour nos idées, et la marche de l'histoire ?

Et bien le libéralisme et son projet mondialiste croyaient avoir gagné vers l'an 2000, jusqu'à ce que ce système pourrisse de ses propres contradictions.

• parce que l'appauvrissement croissant du au libre-échangisme et à l'immigration sape la capacité à consommer des masses (sur quoi pourtant repose la croissance, clé de voûte du système : acheter des merdes périssables pour que les gens bossent et fabriquent du bénéfice)
• parce que les délocalisations reponsent sur une énergie bon marché, une énergie irremplaçable par son faible coût : le pétrole. Or depuis 2005, nous avons atteint le pic pétrolier, dans vingt ans, il sera inimaginable de faire venir un yaourt de 5000 km : trop cher!

Le monde de demain va donc se relocaliser via la hausse de l'énergie.

En conséquence, sur le plan économique, nous n'aurons pas besoin de convaincre les gens, le nationalisme économique sera non pas obligatoire mais inévitable.

Cette nouvelle façon de faire aura des conséquences politiques, sur l'esprit des gens. Dans un monde mondialisé (toujours via l'énergie bon marché qui permet à l'OS de citroen d'aller une fois tous les dix ans aux Antilles en vacances -qui le permettait du moins avant que l'appauvrissement via le libre-échange et donc l'accroissement des impots pour subvenir aux besoins de la plèbe rmiste et immigrée de fraiche date ne le prive de ces vacances), dans un monde mondialisé dans les faits, le nationalisme apparait scandaleux, ridicule, impossible, etc.

Dans un monde relocalisé, il sera la norme.

Dans un monde relocalisé, le débat "multinationale vs petite entreprise artisanale" sera moins inégal.

Bref, je schématise beaucoup, mais l'essentiel est que le contexte (et c'est visible depuis l'été 2008, Géorgie, Lehman Brothers, etc.) va devenir de plus en plus favorable à nos idées, pourquoi? Parce que dans un monde nationaliste, la thèse économique qui lui est intrinsèquement liée, est bien plus le socialisme (ou quelque chose d'approchant) que le libéralisme, qui s'ébat comme un maquereau dans la Manche dans l'univers mondialisé.

Donc nous aurons un monde bien plus perceptible à nos idées, et dans ce monde là, on n'aura pas trop de problème de communication ou d'électeurs.

Faut juste préparer le terrain.

PS : à la lecture de ce qui précède, on comprendra que je ne crois pas du tout à la thèse du crach économique provoqué par les élites mondialisées pour instaurer le gouvernement mondial. C'est bien plus rassurant (et plus mobilisateur ) que ça : elles perdent progressivement le controle des manettes.

Dieu est avec nous parce que lui non plus n'aime pas les Yankees

Comments

[spitzberg]

Tout à fait d'accord avec l'analyse jusqu'au PS...
Le gouvernement mondial, ce n'est pas du vent. Il suffit de voir avec quelle insistance en parle des DSK ou des Atalli..

[Rita]

Je ne suis pas E&R, mais ma fille qui vient de rentrer me dit qu'un copain à elle qui a voté pour la ligue anti sioniste lui a dit que dans certains coins, c'était truqué, pas de bulletins, il fallait les demander, et un autre s'est apercu que son vote n'avait pas été comptablisé (ben oui, s'il est le seul à avoir voter, pas difficile de s'en rendre compte.

[Zingueur]

Je laisse peu de commentaires parce que ça faisait une éternité que je n'étais venu.

Cette page-ci est assez péchue ! C'est bien continue...

Z.