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LINGANE
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17 décembre 2009

la vision gauloise des capétiens : une autre preuve

Extrait d'une lettre envoyée par le roi Charles VII en 1444 :

[le roi] accepte  « obéissance » des Spinaliens, qu'il s'est « transporté vers les marches de Barrois et de Lorraine et vers les Almengnes pour aucuns grans affairs [le] touchant et [sa] seigneurie, et, mesmement, pour donner provision et remède a plusieurs usurpations et entreprises faictes sur les droits de [ses] royaulmes et couronne de France en plusieurs pays, seigneurie, citez et villes estans de ça la rivière du Rhin qui d'ancienneté souloient estre et appartenir a [ses] prédécesseurs rois de France 2

Comme l'écrivait Camille Jullian, comme je l'a écrit nombre de fois ici-même, il y a bien continuité dans la politique française, et cette continuité se traduit par deux lignes directrices
1-le refus de l'empire sur autrui (et contre soi)
2-la réunification de toutes les terres de l'ancienne Gaule sous le domaine royal.

Rien que cette lettre de Charles VII prouve que les Capétiens (et sûrement avant eux, Clovis et Vercingétorix) étaient conscient de cette mission.
Car enfin, ce qui est juste "en deça de la rivière du Rhin" n'appartenait plus politiquement à la France depuis...depuis quand ? Pas depuis Charlemagne, dont le territoire allait bien au-delà.
Pas depuis les Mérovingiens, idem.
Depuis quand alors ? Et bien la logique et l'Histoire répondent : depuis la Gaule indépendante. Il y avait donc conscience de l'histoire gauloise, de l'indentité gauloise sous Charles VII.

Le vrai mythe, le vrai bobard, c'est celui de l'école historique rationaliste antinationale contemporaine, qui veut, tout d'abord, que Vercingétorix et la Gaule n'aient été "montés en épingle" qu'au XIXe siècle ; et ensuite, que les souverains du Moyen-Âge étaient des ignares totalement ignorant du passé lointaint de la France, la tête seulement emplie de Rome.

Et si cette preuve ne suffit pas, en voilà une seconde. Lorsque Philippe le Bel décida de soutenir l'élection à la couronne du Saint Empire de l'empereur Albert d'Autriche, ce ne fut qu'à une certaine condition. Laquelle ?
"Que le royaume de France, qui ne s'étendait que jusqu'à la Meuse, porterait jusqu'au Rhin la limite de sa domination". (Guillaume de Nangis, 1299).

Là encore, souvenir de la limite gauloise.

Si ce ne sont pas des preuves, je ne sais pas ce qu'il faut de plus. Mais plus, on en trouvera, faites-nous confiance.

Le hic, c'est que ces documents ne sont trouvables que dans des livres dont le plus jeune date de 1941. Hasard ? Point du tout. L'école historique rationaliste et antinationale a bien exercé sa censure. Mais la révolution du net permet de récupérer le savoir. Et de le transmettre. Car le double objectif des rois capétiens ne doit pas être oublié, et il doit être repris.
Il n'est pas encore accompli.

GAULE
Gaule originelle


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Commentaires
L
Non mais c'est pas un hasard si j'ai légendé la carte "gaule ORIGINELLE", je suis comme vous, je ne pense ni que ce soit souhaitable ni réalisable de prendre la rive gauche germanique.<br /> <br /> Mais le billet sur Henri IV était là pour répondre à cette interrogation^^
E
Récupérer les provinces irrédentes(c.a.d francophones et limitrophes) me semble un objectif raisonnable(héhé),suffisant et atteignable. Mais la rive gauche du Rhin,hembremm...
J
Hum, tu veux vraiment récupérer toute la rive gauche du Rhin, ou juste les provinces francophones non encore françaises ?
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