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LINGANE
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23 janvier 2010

Le darwinisme de plus en plus contesté

J'ai vraiment été surpris de retrouver dans Le Monde une tribune de Jean Staune, le principal vulgarisateur et éditeur de tout ce qui se fait d'intelligent en matière d'antidarwinisme (donc d'anti-"hasard et contingence", notions détestables). Je précise "ce qui se fait d'intelligent" car Staune ne tombe pas dans le créationnisme littéral bête et gentil des sectes protestantes.

Bien évidemment, cela ne l'empêche pas d'être accusé de ce même créationnisme biblique par les fanatiques rationalistes darwiniens (qui ne sont darwiniens que parce que ça arrange leur athéisme, c'est tellement évident), tel Guillaume Lecointre et Patrick Tort, deux hégéries de Charlie Hebdo (tout se recoupe, j'adore la logique, la beauté de la cohérence des idées politiques).


lecointretort
Lecointre et Tort, c'est admirable cette constance physique des gauchistes : ces têtes de faux-derches bêtes et méchants



Je ne puis, je le crois sans en être certain, reproduire ici, hélas, l'intégralité de l'article de Staune. Voici donc le lien de l'article, et, en bonus track, un texte d'icelui provenant de son site dont vous avez l'adresse dans les liens.


Cette contribution au prochain colloque du réseau Blaise Pascal a pour objectif de clarifier les débats relatifs à l’évolution et au darwinisme en :

1) Définissant les termes du débat ;
2) Présentant certaines raisons scientifiques de ne pas considérer le darwinisme comme une explication globale de l’évolution ;
3) Présentant des approches alternatives au darwinisme ;
4) Décrivant la nature du mouvement de l’Intelligent Design ;
5) Analysant la position du magistère de l’Eglise sur le sujet.

Nous conclurons sur quelques propos d’ordre théologique à propos des rapports possibles entre darwinisme et foi chrétienne, et d’ordre scientifique, sur les concepts pouvant servir à ébaucher une nouvelle théorie de l’évolution.

1) Définitions des termes du débat

Combien de fois voyons-nous, surtout dans des ouvrages américains, une référence à « l’Évolution darwinienne » ? Il y a là une source sans fin de malentendus dont profitent tous les obscurantistes – qu’ils soient créationnistes ou scientistes.

L’évolution ne signifie rien d’autre (souligné par moi, J.S) que « tous les organismes sont unis par les liens de la descendance. Cette définition ne dit rien au sujet du mécanisme de changement évolutif ». Ces propos de Stephen Jay Gould , grand spécialiste à la fois de l’évolution et du darwinisme, ont le mérite de la clarté. Nous affirmerons ici avec force que l’évolution est un fait et que le darwinisme est l’une des explications possibles de ce fait. Nous ne perdrons pas de temps à démontrer que tous les êtres vivants ont un ancêtre commun et que si l’on remonte la longue suite de nos ancêtres, on trouvera bien un singe, puis un poisson, puis un invertébré et enfin une bactérie. D’où l’absurdité de la seule alternative à l’évolutionnisme, le créationnisme, c’est-à-dire l’idée selon laquelle il y aurait eu des créations séparées des différentes espèces qui peuplent la Terre. Nous dirons également que, contrairement à ce qu’affirment certains (ce qui leur permet d’être « agnostiques » par rapport à l’évolution, c’est-à-dire de réserver leur jugement à propos de son existence), ce n’est pas parce qu’on ne peut expliquer un fait qu’il n’existe pas. Dire, comme Philip Johnson (professeur de droit à Berkeley et l’un des fondateurs du mouvement de l’Intelligent Design qu’il est possible de ne pas considérer l’évolution comme un fait parce qu’on n’a pas d’explication satisfaisante de son mécanisme est aussi absurde qu’aurait été la position consistant à ne pas considérer comme un fait la rotation de la Terre autour du Soleil jusqu’à la mise au point par Einstein de la relativité générale, sous prétexte que la théorie de Newton ne nous disait pas pourquoi la Terre tournait autour du Soleil mais se contentait de postuler l’existence d’une mystérieuse force d’attraction à distance.

Bien entendu, tous les scientifiques chrétiens (même les plus darwiniens) croient en un créateur. Pour éviter les confusions, le terme de créationniste doit donc désigner ceux qui refusent l’idée que nous partageons un ancêtre commun avec les autres êtres vivants. Les néo-créationnistes sont ceux qui, comme Philip Johnson, refusent de prendre position sur la question.

Les darwiniens sont ceux qui affirment que les mutations dues au hasard et la sélection naturelle sont les principaux facteurs de l’évolution.

Les évolutionnistes non darwiniens sont tous ceux qui affirment que d’autres facteurs que les facteurs darwiniens jouent le premier rôle dans l’évolution. On peut les diviser en cinq écoles :
- Les tenants de l’auto-organisation.
- Les défenseurs d’une « évolution par lois naturelles » et non d’une « évolution par sélection naturelle ».
- Les néo-theilhardiens, pour lesquels l’évolution obéit à une logique interne la poussant vers une complexité croissante.
- Les néo-lamarckiens, pour lesquels certaines mutations ne se font pas au hasard mais en réponse à des changements de l’environnement.
- Les défenseurs d’une évolution non graduelle se produisant grâce à des macromutations coordonnées par le biais d’un apport d’information (dont ils postulent, en général, qu’il se produit à un niveau quantique).

Bien entendu, les membres de toutes ces écoles sont évolutionnistes. On ne peut en traiter aucun de néo-créationniste sans tomber dans une grave malhonnêteté intellectuelle. Pourrait-on imaginer de traiter un homme s’étant battu toute sa vie pour la reconnaissance de l’évolution tel que Pierre Teilhard de Chardin de néo-créationniste sous prétexte qu’il croyait que l’évolution était dirigée vers une complexité sans cesse croissante et non livrée aux seules lois du hasard et de la sélection naturelle ?

2) Quelques raisons de ne pas considérer le darwinisme comme une explication globale de l’évolution.

Les raisons sont de cinq ordres différents :

1) Les limites de la puissance de la sélection naturelle dans des cas concrets.
2) L’existence d’une coordination des mutations dans le long terme.
3) L’existence de « macromutations », d’évolutions non-graduelles.
4) L’existence de « tendances lourdes » dans l’évolution.
5) Des raisons théoriques provenant de l’analyse de ce que les algorithmes génétiques peuvent et ne peuvent pas effectuer.

Bien entendu, je ne peux présenter ici qu’une vue très partielle du problème. Le lecteur voulant juger mes idées de façon globale voudra bien se reporter au chapitre 11 de mon ouvrage Notre existence a-t-elle un sens ?

(la suite de l'article ici)

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Commentaires
D
C'est admirable cette constance intellectuelle des fachos de toutes sortes : ils sont aussi exactement aussi cons et haineux qu'ils sont mal informés… Eh, grand couillon, c'est pas Lecointre sur la photo de gauche, c'est moi !<br /> <br /> <br /> <br /> Denis van Waerebeke
C
Bonjour,<br /> <br /> Vous êtes cordialement invité à visiter mon Site.<br /> Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.<br /> <br /> La Page:DARWINISME Page No-13.<br /> <br /> Le DARWINISME EST COMPLET ?<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Clovis Simard
S
Je suis en effet frappé des nombreuses similitudes entre les 2 théories, apparemment sans rapport, du Réchauffement Climatique Anthropogénique et de l'évolution selon Darwin : même fonctionnement sectaire, où l'on ne discute presque jamais réellement des arguments de l'adversaire, pourtant nombreux et réfutables (donc discutables) mais où l'on tâche de discréditer l'aversaire par des attaques ad hominem, ou grâce à des amalgames douteux, ou plus simplement en les recouvrant de silence, tels les médias français vis à vis des errements du GIEC. Dans les 2 cas, on a des groupes plus ou moins constitués, dont le fonctionnement ressemble plus à celui du Vatican qu'à celui de chercheurs scientifiques. Cela n'est pas nouveau mais a atteint un niveau jamais vu avant cette théorie (un dogme en fait, avant l'effondrement en cours) du RCA. La différence entre les 2 théories est qu'il est beaucoup plus facile de montrer que le RCA est faux que le Darwinisme intégral, et surtout beaucoup plus rapide, l'observation étant le vrai juge de paix. Nous sommes tous comme Saint-Thomas : on a besoin de voir pour croire. Peut-être dans un million d'années aura-t-on la preuve par l'observation que Darwin avait raison, ou pas, mais c'est tout de même bien long...
S
http://www.pensee-unique.fr/<br /> <br /> l'auteur est un directeur de recherche au CNRS<br /> les arnaques "réchauffistes " apparaissent de plus en plus au grand jour<br /> le plus FOU c'est cela le grand chef des "réchauffistes" ( prix nobel de la paix) touchait de l'argent public pour travailler sur une information du giec qu'il vient de reconnaitre lui meme comme étant FAUSSE : la disparition des Glaciers de l'Himalaya en 2035 voir depeche AFP la<br /> http://www.goodplanet.info/goodplanet/index.php/Contenu/Depeche/Glaciers-de-l-Himalaya-un-nouveau-coup-dur-pour-les-experts-du-climat<br /> Ca fait un scandale en A gleterre voir ce site du Time<br /> http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article6999975.ece
S
1) "Anti "réchauffistes" et anti "darwinistes", même combat"<br /> OUi absolument il y a les meme positions dans les deux cas<br /> Giec= darwiniens<br /> V. courtillot= non darwiniens "intelligents"<br /> Allégre=créationnistes<br /> voir ici un documentaire de la BBC (!)<br /> http://www.dailymotion.com/video/x21zq2_partie-1-arnaque-du-rechauffement-c<br /> qui dit la vérité sur le climat!!!<br /> <br /> 2) OUi les liens vers les sites et blogs de "oldcola" c'est a mourrir de rire ... <br /> il traite de créationniste meme le patron actuel du NIH, le plus grand centre de recherche en biologie au monde, francis collins juste parceque ce type ( Qui est darwinien !!!) est chrétien.<br /> mais si on creuse un peu ce type est d'un fanatisme qui fait pleurer!<br /> ,
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