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LINGANE
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2 février 2010

les conneries de Nietzsche et Oscar Wilde

Trente ans, ça fait trente ans que je subis, que mes oreilles subissent, que mon esprit subit ces phrases idiotes, ces phrases débiles, ces phrases automatiques prononcées d'un ton infatué de cette sale race dont j'ai souvent parlé ici : les petits malins.


Phrase numéro 1 : "ce qui ne me tue pas me rend plus fort". Dieu ! A-t-on jamais prononcé paroles plus ridicules, plus grotesques, plus pontifiantes ? Combien de fois l'avez-vous entendue, cette scie lamentable, hein, combien ?

Car enfin, il y a deux manières d'entendre "ce qui ne me tue pas".

  • soit Frédéric parlait des blessures non mortelles (ou des maladies, enfin ce genre de trucs)
  • soit Fredo parlait du fait que le corps et l'âme vivaient un moment sans violence physique ou morale
  • soit Frédo parlait de paroles blessantes

Bien.

Dans le premier cas, désolé, mais perso, si je me retrouvais brûlé sur tout le corps au troisième degré, ou bien tétraplégique ou bien atteint d'une maladie de peau bien dégueulasse que tout le monde gerbe à vous voir ou même seulement si j'avais une bonne grosse gastro, je voudrais bien que ce gros con de boche pré-nazi m'explique en quoi ça me rendrait plus fort.

Hein Freddy, explique, vas-y, explique, explique comment si tu te retrouve comme un légume dans un fauteuil roulant ou bien sur un lit de douleur entouré de pensements fourrés de ce liquide gluant qui soulage la douleur de la brûlure, là (le nom m'échappe), ou bien même sur ta cuvette de chiotte à te vider les intestins d'une coulée de lave marron-tiède, en quoi ça te rend plus fort, ducon ?

Dans le deuxième cas, lorsqu'il ne se passe rien, ni traumatisme physique ou moral, raté aussi, t'es toujours pas plus fort, t'es juste plus proche de la mort qu'à la minute qui précède. Toujours pas de trace des surpouvoirs de surhumme de surcon de surphilosophe boche pré-nazi que tu es, abruti.

Enfin, dans le dernier cas, si tes parents t'ont traité comme une petite crotte étant enfant, ou bien si tes petits camarades de collège ont fait de toi leur tête de turc, ou si ta vie sexuelle adulte ressemble à un roman de Michel Houellebecq, là non plus, certes, t'es pas mort, mais t'es en rien plus fort, pignouf !


Mais non, malgré ces évidences dont je rougis d'être obligé de devoir les rappeller, rien à faire, il y a encore des Nietzschéens (ceux de gauche, les nazis refoulés ; ceux de droite, les nazis qui se croient intellos) qui cachent, derrière leur lèchage de cul de ce migraineux qui finit sa vie en couche-culotte derrière sa moustache grotesque, leur amour secret de la loi du plus fort.

Montrez-moi un nietzschéen, je vous montrerais un masochiste qui s'ignore.

nietzsche_398
alors, tu te sens plus fort, là, ducon ?





Seconde scie, celle d'un auteur bien plus sympathique, qui a notamment écrit des lignes magnifiques sur l'art de la critique ou sur l'horreur de l'accent américain, mais qui est, hélas, surtout connu pour cette phrase typique du petit malin, je cite, deux points, ouvrez les guillemets et calmons-nous :

"Je résiste à tout sauf à la tentation"

Ai-je, ai-je vraiment besoin de montrer la totale ineptie de cette phrase ?


Oscar_Wilde
t'es sympa Oscar, mais t'es lourd quand tu fais ton Beigbeder




Comme j'aime bien le rythme ternaire, j'aurais bien aimé faire un billet avec un truc genre "top 3 des citations qui me gonflent", mais là, sur le coup, je n'ai pas de troisième qui me vienne à l'esprit (pas trop sûr du subjonctif, mais bon, mon rayon c'est l'Histoire, pas la grammaire, hein)


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Commentaires
R
Mille fois, c'est peu. Vous l'entendrez tant que vous persisterez à prétendre juger un auteur sur la base de deux lignes tirées de livres que vous n'avez pas lus.<br /> <br /> <br /> <br /> Soit dit en passant, si tout le monde se met à faire des billets de blog pour cracher sur les auteurs qu'ils ont pas été foutus de lire, on a pas fini.
L
l'éternelle antienne : je n'aurais pas "compris" les phrases. Je l'ai entendu mille fois chez les résidus nietzschéens.
H
Monsieur vous êtes pathétique; votre ton enfantin et vulgaire est tout à fait deplaisant, mais surtout vous n'avez visiblement pas les antennes (les oreilles, la connaissance des auteurs, le temps, que sais-je...) pour comprendre les phrases que vous dénoncez. C'est affligeant que vous puissiez vous croire légitime pour aborder (si maladroitement) la pensée de ces deux auteurs, évoquée respectivement dans chacune de ces citations. La colère bête et confuse ne fait pas une idée, et je vous prie de vous renseigner un peu avant de commettre une chose pareille.
N
Espèce de gros imbécile. <br /> Tu joues sur les mots pour étaler ta pitoyable faiblesse et la retourner en une pseudo logique.<br /> <br /> Les gens comme toi sont dangereux car ils contaminent les ignorants avec leurs conneries. <br /> <br /> Tu prends hors contexte cette fameuse phrase pour essayer de démonter un des plus grands penseurs parce que tu n'arrives pas à t'élever toi même. <br /> <br /> Si tu connaissais toute la philosophie de Nietzsche tu saurais que cette phrase est interdépendante avec le concept de volonté de puissance; toujours être en accomplissement de soi grâce à la douleur de la vie qui nous oppose une résistance et qui nous rend PLUS FORT.<br /> Quand la volonté de puissance décline on devient un décadent comme toi. <br /> <br /> Nietzsche a vécu toute sa vie dans la maladie, il a dit lui même que "si la maladie nous touche c'est que notre volonté de puissance décline" et "Ce qui est faible doit disparaitre". <br /> Nietzsche c'est donc laissé mourir sans jamais prendre un médicament pour rester en vie. <br /> Il a avoué qu'il était lui même sujet à beaucoup de faiblesse de par sa fragilité physiologique. Quoi de plus courageux? <br /> Mais tu ne dois pas connaitre ça toi le décadent niché dérriére ton écran à faire ton pseudo analyste.<br /> <br /> Tu dois surement aspirer à une volonté au néant parce que tu préféres te mortifier et essayer de démonter les forts pour te sentir exister tellement tu es petit à coté d'eux.<br /> <br /> Là encore si tu avais une once de volonté de puissance, tu te servirais de cette supérioté que possédait Nietzsche pour t'élever et t'accomplir.<br /> <br /> La pensée c'est pas juste aligner des aphorismes avec un soupçon d'ironie. <br /> C'est un véritable combat face à la réalité et aux faibles comme toi.<br /> <br /> On peut ne pas avoir la chance de connaitre Nietzsche ou même d'avoir les capacités intellectuelles pour comprendre certaines choses.<br /> Et c'est là que ceux qui ont ces capacités doivent aider les plus faibles ,animé d'une bonne volonté, à s'élever.<br /> <br /> Par contre, les faibles qui acceptent d'être faible parce que c'est plus facile et plus agréable, ces gens la méritent d'être poussé plus fort vers la volonté de néant afin qu'ils disparaissent.<br /> <br /> Tu dit que Nietzsche est un pré-nazi. <br /> Tu démontres encore tout seul ta pitoyable capacité à comprendre un philosophe. <br /> Ce sont justement des gens comme toi qui, à cause de leur nullité intellectuelle, ont mésinterprété Nietzsche et on pioché dans ses oeuvres des phrases içi et là afin de soutenir leur politique antisémite, en salissant au passage tout le travail de Nietzsche, ou bien de simplement re-travailler la pensée de ce dernier car c'est toujours plus facile de critiquer que de construire soi même.<br /> <br /> Tu as le même sens de la réfléxion que ces abrutis de nazi à lépoque. <br /> Tu pourrais au moins avoir la décence de te taire. <br /> <br /> Nietzsche est un des plus grands penseurs de tout les temps.<br /> Et de part sa grandeur il est dangeureux car il faut prédisposer déjà de grandes qualités avant de le lire pour ne pas tomber dans le piége du polémiste ou du pseudo philosophe puceau dégénéré et frustré qui essaye de justifier sa faiblesse en démontant les forts.<br /> <br /> Voilà je me devais de répondre pour rappeler qu'il n'y a pas que des gens qui aspirent à la faiblesse et à la médiocrité dans la vie et que nous, lecteurs de Nietzsche et de tout apologiste de la force, serons toujours là pour remettre à leurs places les partisans de la faiblesse.
C
j'ai déjà répondu aux éventuelles objections dans le billet, je n'ai rien à rajouter.
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