Je songeais, en revenant du Carrefour, à la fin

Je songeais, en revenant du Carrefour, à la fin de toute politique, et me demandais pourquoi les gens ne basaient pas leurs idées politiques sur eux-mêmes, leurs sentiments, leurs envie. Ça me semble pourtant le meilleur moyen de connaître l’être humain.

En appliquant ce principe, j’ai songé : paix, liberté, prospérité, beauté.

La paix ne demande pas de la répression ni de l’angélisme mais de la morale, et ce n’est pas chose facile. À l’extérieur, ça demande une armée et une sage politique.

La liberté demande une mentalité d’homme libre, là encore,une morale, mais politique, ainsi qu’un pouvoir qui ai intérêt à cette liberté.

Prospérité, c’est une variable relative au niveau de vie au temps t. Cela implique donc de ne pas se laisser avoir par les discours libéraux sur l’augmentation du niveau de vie (en valeur absolue), et nécessite de veiller à ce que les inégalités ne soient pas trop creusées, ainsi qu’à ce que les élites ne méritent ce nom que si elles en assument les qualités et les devoirs.

la beauté, enfin, s’insuffle aussi par le goût de l’élite. L’actuelle, si vulgaire et prolétarisée, comme l’a décrit Renaud Camus, associe en plus cette vulgarité et cette inculture à un snobisme qu’on peut qualifier de syndrome Le Corbusier.

bien sûr que si, c'est moche, connard.

Je constate donc (toujours en me basant sur moi-même et le quotidien) que sur ces 4 points cruciaux, au moins 3 dépendent de la psyché sociale. Une réforme morale peut-elle précéder une révolution politique ou bien, à la Robespierre, une révolution politique peut-elle provoquer cette réforme morale ? Je ne sais, mais j’espère que la deuxième option est possible, car pour ce qui est de la première, nous n’avons plus le temps.

µ

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Comments

[Thalie]

Je cherchais à vous contacter, cher ami, je n'y parviens pas. Voulez-vous bien vérifier vos branchements ?