l'or et le pic pétrolier
Les lecteurs les plus anciens de ce blog (qui remonte déjà à 2004 !) se souviendront que j'avais décelé la date du pic pétrolier, après coup, comme se situant entre avril et août 2005. D'autres sources, bien mieux documentées que moi, parlent plutôt de 2006 (et certains abrutis, les lecteurs des pages saumon du figaro, croient encore, eux, que le pic est encore devant nous ; y croient aussi mes chers complotistes, qui préfèrent se baser sur les théories slaves farfelues du pétrole abiotique).
Et bien regardez ce beau graphique :
Vous constaterez comme moi que le début de la hausse de l'or, que ce soit en euro ou en dollar, se situe précisément à la date que je vous indiquait pour le pic pétrolier.
Le marché sent ces choses-là, même intuitivement.
Sans pétrole, plus de transport bon marché, donx exit la mondialisation.
Retour au local, aux frontières.
Il est clair que le nationalisme (j'y reviendrais demain, avec des cartes qui vous surprendront) a l'avenir devant lui.
Et voilà pourquoi le PSR existe, même s'il ne se réduit qu'à ma personne. Car la vocation du PSR, son idée centrale, ce n'est pas la prise de pouvoir, ce n'est pas la révolution. Non, ça, nous l'avons déjà acté.
Ce qui compte, c'est ce qui se passera ensuite.
Car le risque du féodalisme, ou de la loi du plus fort, est un risque bien réel. Seul un Etat fort pourra le contrer.
Cet Etat ne pourra être légitime que dans un cadre national, ethnolinguistique.
Cet Etat devra reprendre la mission de saint Louis, aider les pauvres, annoblir la société.
Cet Etat, pour être fort et compatissant, ne pourra pas, sur le long terme, être conduit par une clique révolutionnaire ou un homme providentiel. Tôt ou tard, la forme monarchique, idée éternelle (comme toutes les idées, disait Platon) coulera de source.
Mes idées sont minoritaires, mais ce sont les seules à être à la fois cohérentes et en symbiose avec notre temps, quoi qu'on disent les ricaneurs.
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