Orgasme rohmérien

L'Arbre, le maire et la médiathèque (Rohmer, 1993) Jamais, JAMAIS JAMAIS je n'ai vu dans un film un discours qui corresponde aussi parfaitement avec ce que je pense et qui me touche sans doute le plus : l'extension du domaine de la laideur. Extension dont tout le monde, absolument tout le monde se fout, à part Renaud Camus et moi.

Allez, encore un petit moment de bonheur :

Comments

[Franquie]

Salut Lingane,

Excellents extraits, qui me donnent envie de voir tout le film.

Les problèmes sont toujours d'actualité, et je peux te dire que je l'ai vu un paquet de fois, le coup de la médiathèque dans le village. Et les principaux contribuables étaient contents (sourds? aveugles?) que l'on massacre le petit village pour qu'il devienne une obscure banlieue. Je l'ai vu, de mes yeux vu, ce que racontent Rohmer et Luchini. Et ça m'a révolté, et je l'ai crié, mais je ne récolte que l'incompréhension, quand on ne me traite pas de conservateur, de nostalgique ou de rétrograde! Moi j'aimerais entendre davantage les paroles de ces vieux, si honnêtes, si humbles, qui sont une leçon pour nous les égarés de la vie moderne, que l'on veut déposséder même de notre identité.

Aurais-tu un lien pour voir tout le film?

Merci et à bientôt.