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LINGANE
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26 avril 2009

Nos disputes sont plus belles que vos amours

Jouissance de la Brève Folie

(nuit du 14 décembre 2008)









D'abord un mot

un de trop, impossible
La patrie en danger, l'honneur à défendre, écraser l'ennemi
pas céder un pouce, rien, maginot !
Je vois ton regard, ô mon amour, laisse moi te briser
ravaler, abaisser, à mes pieds


Il ne cède, outrage, moi non plus
Dur, cruel, méchant, il doit plier
Je suis la muse, la madone, la pierre, un roc
et moi je t'aime et si je t'aime prends garde à toi
touche pas à la femme blanche

La digue! Infranchissable, pas d'ouverture
à gauche, à droite, pas de prise, lisse métal
Alors je fonce, méchanceté partout
inutile, rebond, nulle entame
Je veux tes larmes et les boire, ô mon amour

vulgaire, grossier, méchant, grossier, GROSSIER !
et moi je t'aime, tu salis notre amour
souillures, là pour toujours, aveugle !
Mot pour mot, je rétorque, sens ma langue, mon épée
fine comme une femme, cruelle, je touche !

Malheur, je suis fait. Quoi ? moi céder ?
Sans raison, que suis-je ? Pour elle, tout le reste
pour moi, ne reste rien
alors, ô mon amour, tu oublies un détail :
l'homme est une bête et je serre tes fins poignets

Ma peau sanguine, ma peau virginale
tu la souilles, ne vois-tu pas ?
Rien ne compte, alors, je me bats
comme toujours
et moi je t'aime, mais mes ongles tranchent

Sang pour sang, ma jouissance s'éteint
champ de bataille, crépuscule, gâchis !
Ô mon amour, nous sommes blessés
Je me retire, tiens-toi le pour dit
tu ne l'emporteras pas au paradis

Tu fuis, le combat n'est pas fini
ne me laisse pas, tu ne peux pas !
Suce le fiel de mon cœur, purifie-moi !
Et moi je t'aime, je le ferais pour toi
ça ne peux pas finir comme ça

Laisse moi !
Rejoins-moi !
Ne vois-tu pas ma haine ?
Et moi je t'haine et quand bien même ?
Ne vois-tu pas mon amour, ô mon haïe ?
Je vois tout, l'oubli est provisoire
Tu es envoutée, quel est ce sortilège ?
Ton oubli du coeur des femmes est éternel !
Qu'y faire ? Tellement différent !
Là tu sais, alors je saigne, sois un homme
aimer est-ce céder ?
Laissons ces paroles aux bacheliers
Mais qui avait raison ?
Ça n'a plus d'importance, je le vois, pardonne-moi
Et moi, qui me pardonnera ?
Comme si tu l'ignorais, moi, toujours
Je ne te mérite pas, viens dans mes bras

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