Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LINGANE
Publicité
LINGANE
Derniers commentaires
Archives
3 juillet 2009

Berlusconi l'artiste

article_berlusconi
arrivederci, roberto begnini, nanni moretti, emma bonino e tutti quanti !


Comme elle ne pouvait pas coincer Berlusconi sur son bilan, la ridicule gauche italienne en a été réduite à utiliser les pires méthodes dignes des USA en lançant une campagne de presse inouie sur un sujet anecdotique (les aventures sexuelles de Silvio, son divorce, etc.) mais ça n'a pas marché. Battue aux europénnes (à la grande déception des journalistes de toute l'Europe) elle a aussi été écrabouillée aux élections administratives (le niveau départemental italien). Comme en témoigne ce extrait de Valeurs Actuelles

Berlusconi se dit satisfait : « Avant les élections, nous dirigions 9 conseils provinciaux contre 50 pour la gauche. Après, le rapport est de 34 contre 18. Je veux bien perdre tout le temps comme cela. » Le PDL a notamment conquis les provinces de Milan et de Venise, aux dépens de la gauche. Comme en France, la gauche italienne peine à trouver une figure de proue et un programme digne de ce nom. Une page s’est tournée. Depuis 1945, les zones centrales d’Italie – Toscane, Ombrie, Marches, Émilie-Romagne – étaient des fiefs “rouges”, soumis à un monopole politique presque absolu des communistes. Elles ont été gouvernées sans interruption ou presque par la gauche pendant six décennies. C’est fini. La droite a réussi sa percée presque partout, surtout grâce à la Ligue du Nord, le parti auto- nomiste du ministre des Réformes Umberto Bossi (voir notre encadré). Le succès de la Ligue est la vraie surprise de ces élections européennes et régionales. Elle a réussi à arracher des votes soit à ses alliés au sein du gouvernement (le PDL de Berlusconi), soit aux partis de la gauche, traditionnellement dominants.La Ligue du Nord ne se présente qu’au nord du pays mais représente désormais plus de 10 % du vote national, ce qui signifie presque 30 % dans les régions septentrionales, les plus riches. Elle a obtenu des succès inédits (jusqu’à 20 %) dans les régions du centre, jusque dans le Latium et les Abruzzes, territoires jusque-là imperméables aux “nordistes”. Dans le Nord industriel et financier – plus de 70 % du PIB et des exportations italiennes –, la gauche est laminée. Le Parti démocrate (PD) est expulsé de la Lombardie, la région la plus riche d’Italie, l’une des plus développées d’Europe. Cette union des ex-communistes et des anciens démocrates-chrétiens de gauche n’a visiblement pas séduit les électeurs. Des provinces traditionnellement “rouges”ont été conquises par la droite avec des pourcentages jamais vus auparavant. À Lodi, elle l’emporte au premier tour avec 54 % des voix, contre 38 %. À Crémone, c’est 51 % contre 36 %. La gauche continue à payer la perte de crédibilité du gouvernement Prodi. Paolo Rossi, sénateur lombard du PD, le reconnaît : « On nous a attribué le désastre du centre gauche pour les ordures de Naples. En Lombardie ! » La gauche n’est plus majoritaire qu’en Émilie (38,8 %) et en Toscane (38,7%), deux régions où les communistes obtenaient depuis un demi-siècle des résultats “bulgares”. Dans le Piémont, coeur historique de l’industrie italienne, la droite berlusconienne et la Ligue deviennent majoritaires presque partout, même dans la commune symbolique de Verbania, gouvernée par les communistes puis par les ex-communistes depuis soixante quatre ans. Le nouveau maire, Marco Zacchera, appartient à l’Alliance nationale.Ancien responsable du MSI, parti de la droite radicale des années 1980, il rappelle que les dirigeants communistes l’insultaient publiquement au cri de “Mort au fasciste !”. Le PDL est désormais le premier parti dans toutes les circonscriptions électorales. Pour le centre gauche, les chiffres sont désastreux.En comptant les chefslieux concernés par ces élections, il passe de 76 à 19 provinces et le centre droit de 13 à 35.

Ainsi que ces cartes :

italprov2008   italprov2009


en orange ou rouge, les gauches ; en bleu, blanc et vert, les droites ; en gris ou en jaune, ben on s'en branle un peu en fait



Et en plus, les femmes ministres de Silvio sont très jolies et très culottées :

Au cas ou vous ne la connaîtriez pas, voici une vision plus proche de Michela Brambilla, ministre, chef d'entreprise, diplômée en lettres et philosophie de l'université catholique de Milan, journaliste.

michela_brambilla
c'est quand même autre chose que la burqa, nan ?

*

*

*

Publicité
Publicité
Commentaires
R
Ahhh bein oui, mea culpa, je ne comprends pas, j'étais persuadée vous avoir mis d'autres liens sur Mara ...<br /> Bon en voici une cinquantaine pour me faire pardonner...<br /> http://expresse.excite.fr/photos/203/Mara-Carfagna-le-topmodele-qui-a-conquis-Berlusconi
R
Elle est très jolie et oui il a bon goût en matière de femmes, je vais vous trouver des photos de Mara Carfagna que je trouve ravissante et même superbe.<br /> <br /> J'ai un bug alors ca risque de prendre un moment, mais je repasse.
P
"c'est quand même autre chose que la burqa, nan ?"<br /> <br /> Ah que je suis tout à fait d'accord!<br /> Et je ne sais pas pourquoi!<br /> <br /> une autre photo:<br /> http://andreasferrella.files.wordpress.com/2009/05/2550924379_47e7c8754b.jpg
Publicité