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4 juillet 2009

"L'Express" et sa vision particulière du Honduras

Voici l'article in-extenso d'un dénommé Axel Gyldén, l'un des employés de Christophe Barbier (le grand démocrate à écharpe dont nous avons parlé en ces lieux)

nb : en gras, souligné par nous


       

 

Mentor du président Zelaya destitué, le chef de l'Etat vénézuélien est un protagoniste clef de la crise politique dans ce petit pays où un putsch a eu lieu en fin de semaine dernière.

     

Le président du Honduras, Manuel Zelaya, n'est pas seulement la victime du putsch du 28 juin. Il est également à l'origine de la crise qui a abouti - provisoirement? - à sa destitution. Elu en 2005 sur un programme de droite, ce propriétaire terrien a effectué un virage sur l'aile en 2008 en rejoignant le Nicaragua sandiniste de Daniel Ortega et le Cuba des frères Castro au sein du "club" très antiaméricain créé par le Vénézuélien Hugo Chavez: Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba, neuf pays membres).

Sur les conseils de son mentor Hugo Chavez, il s'est ensuite placé au-dessus des lois en convoquant, le 28 juin, un référendum qui lui aurait permis de modifier la Constitution afin de se présenter, à la fin de 2009, à sa propre succession. Petit problème: un tel scrutin est inconstitutionnel. Au Honduras, changer la loi fondamentale n'est pas interdit, à condition de passer par le Congrès. Or Zelaya y est ultraminoritaire depuis que les membres de son propre mouvement, le Parti libéral, lui ont tourné le dos.

"Nous sommes des soldats aux ordres du Honduras!"

Mais Zelaya voulait passer en force. Il avait ordonné à l'armée d'organiser ce scrutin malgré son illégalité. La Cour suprême, le Congrès, le tribunal suprême électoral, l'Eglise, les médias et l'armée craignaient que Zelaya ne cherchât, comme Chavez, à se perpétuer au pouvoir.

Crainte renforcée par les déclarations fracassantes de Hugo Chavez: "Nous sommes des soldats aux ordres du Honduras!" a-t-il tonné de Caracas, à l'approche de la consultation électorale, avant d'insulter le général en chef des armées honduriennes, limogé par Zelaya.

C'est donc paradoxalement afin de défendre l'Etat de droit que la classe politique a pris le risque (lourd de conséquences imprévisibles) de commanditer un pronunciamiento. Et de s'attirer la condamnation unanime de la communauté internationale, de Fidel Castro à Hillary Clinton.

C'est génial, non ?

En général, la propagande libérale est assez subtile (pour ne pas dire faux-cul), et surtout, elle se place toujours dans le camp des bons (réformateurs injustement battus, militants des droits de l'homme assignés à résidence, ONG bien placées, intellectuels, etc.)

Mais, conséquence directe de la chute en live de l'empire, ce luxe de choisir ses hommes n'est plus toujours possible.

Quelle est donc la situation ? Très simple : un pays dominé depuis des décennies par l'oligarchie locale et les USA a vérouillé un système empêchant toute révolution politique (et donc, interdisant les référendums constitutionnels). Zelaya, comme De Gaulle en 1962, passe outre et demande son avis au peuple. La même clique (sauf l'armée) qui nous avait saoulé de mensonges en 1992, 2002 ou 2005, pousse les mêmes haut-cris sous les tropiques poussiéreux. Médias, Eglise, élites... Du grand classique.

Car enfin, ou est le scandale à ce qu'un président puisse se représenter, s'il plait au peuple ? C'est encore une fois la servile imitation américaine (et sa débile loi sur l'interdiction de dépasser deux mandats, copiée par notre collabo hongrois de l'Elysée). Moi j'aurais bien aimé voir le Général de Gaulle faire un, deux, trois, quatre septennats s'il en avait eu envie.
Mais non : selon la doxa de M. Gylden, proposer cette réforme, c'est se placer au-dessus des lois, ce qui mérite que les élites/églises/médias/militaires prennent le risque (sic! et arf!) d'un putsch (c'est comme ça qu'on dit en langage de la vérité, donc en langage linganien), afin de rétablir l'Etat de droit (sic! et vomi!).


Faisons un petit test pour vérifier notre théorie selon laquelle les sales gueules vont souvent avec les idées répugnantes.

Voyons d'abord le gentil, le populiste anti-américain, anti-élites, Manuel Zelaya :

Zelaya_1
Manuel Zelaya, le putsché, bonne bouille de latino, c'est fou comme il ressemble à Saddam, je l'aime déjà


Voyons maintenant les ordures, les élites libérales vautrées devant Washington, starring, in alphabetical order :

Jorge_Canahuati_Larach
médias : jorge canahuati larach, patron du plus gros journal hondurien
il a un peu une tête de sadique, non ?

Maradiaga
église : oscar rodriguez maradiagua, archevêque de tegucigalpa
placeriez-vous votre âme dans les mains de cette gueule de mafieu ?

roberto_micheletti
politique : roberto micheletti, président fantoche intérimaire
il ressemble un peu à émile louis...

romeo_vasquez
armée : romeo vasquez
on dirait un des officiers guignols et incompétents de "Police Academy I"
(en plus son uniforme, très US Army style, est hideux)



On constate donc une fois de plus que la méthode au faciès, ça marche !


Pronostic : Zelaya ou un de ses amis politiques reviendra bientôt au pouvoir.


Ah tiens, j'allais oublier : voici la tronche d'Axel Gylden (c'est quelle origine, ça, comme nom ? )

160
grâce à mon beau salaire à l'express, je peux avoir un beau brushing et des chemises moches





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Commentaires
R
Salut Colbert, il a un côté nordique, mais pas son nez, alors pas du tout. Ils ont la plupart du temps un nez fin et droit.<br /> Mais je suppose qu'il doit être un peu suédois, Axel se rencontre assez souvent en Suéde, et l'accent sur le e est suédois.
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