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LINGANE
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31 octobre 2011

Les VRAIS chiffres des déficits budgétaires

On a coutume d'évaluer les déficits en fonction du PIB, mais une mesure plus significative, à mon sens, serait de les évaluer en fonction des dépenses. On voit là tout de suite mieux qui est vraiment mal.

Pour simplifier le tableau, je ne livre ici les chiffres du déficit (ou de l'excédent) que pour les pays dépensant plus de 40 Mds (en $) par an.

1 Koweït 34 %
2 Norvège 17 %
3 Iran 6 %
4 Nlle-Zélande 1 %
5 Emirats 1 %
6 Afrique du Sud 1 %
7 Suisse -1 %
8 Autriche -2 %
9 Argentine -2 %
10 Israël -2 %
11 Colombie -3 %
12 Suède -3 %
13 Finlande -4 %
14 Slovaquie -5 %
15 Tchéquie -5 %
16 Danemark -5 %
17 Ukraine -5 %
18 Cuba -6 %
19 Portugal -6 %
20 Hongrie -7 %
21 Turquie -7 %
22 Taïwan -7 %
23 Corée -8 %
24 Australie -8 %
25 Grèce -9 %
26 Pologne -9 %
27 Arabie -9 %
28 Belgique -10 %
29 Allemagne -10 %
30 Roumanie -10 %
31 Chine -11 %
32 Indonésie -11 %
33 Italie -11 %
34 Canada -12 %
35 Pays-Bas -12 %
36 Mexique -13 %
37 Vénézuela -13 %
38 France -18 %
39 Irak -18 %
40 Irlande -18 %
41 Brésil -19 %
42 Algérie -20 %
43 Japon -22 %
44 Thaïlande -23 %
45 Malaisie -24 %
46 Angleterre -25 %
47 Espagne -26 %
48 Égypte -27 %
49 Russie -30 %
50 Inde -46 %
51 USA -62 %

 

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Commentaires
S
Bonjour Ben.<br /> Le ratio déficit/recettes indique les poids respectifs des recettes "normales" (essentiellement fiscales) et des recettes d'endettement (le déficit) dans le budget de l'Etat. C'est important pour réfléchir à la situation de l'Etat, aux choix budgétaires, etc.<br /> <br /> Mais ce ratio n'indique pas la capacité de l'Etat à rembourser ses emprunts en accroissant ses recettes (fiscales) à l'avenir (en accroissant leur part dans le PIB ou en accroissant le PIB lui-même). Pour celà, il faut des ratios qui prennent en compte la capacité du pays entier à générer des richesses. Les ratios dette/PIB ou déficit/PIB équivalent ainsi à des ratios dette/recettes potentielles ou déficit/recettes potentielles.
B
@ Sir Galad: seulement pourquoi évaluer le déficit en fonction de ce qu'on pourrait potentiellement gagner? <br /> Le ratio déficit / recettes paraît tellement plus logique.
C
Ce ne sont hélas que les chiffres de 2009 (avant que la fête commence) que j'ai trouvé sur wiki.<br /> <br /> Mais ça donne un bon ordre d'idée.<br /> <br /> <br /> Normalement, ce week-end,je vous donne un long billet sur la grèce et le capitalisme)<br /> <br /> bonne soirée à vous, chers fidèles (et vous avez de l'abnégation ^^) lecteurs !
S
D'où viennent ces chiffres ? ils paraissent minorés par rapport à la réalité, en tous cas pour l'état français :<br /> <br /> Les chiffres (en G€) du courrier du ministre sur la déclaration d'impôts disent en déficit / dépenses :<br /> 2009 104/370 = 28,1 %<br /> 2010 149/420 = 35 %<br /> 2011 92/363 = 25,3 %<br /> <br /> Encore plus intéressant, le rapport déficit / recettes :<br /> 2009 104/267 = 39 % !<br /> 2010 149/270 = 55 % !<br /> 2011 92/272 = 34 % !<br /> <br /> C'est beaucoup plus inquiétant que le rapport sur le PIB n'est-ce pas.
S
@kez : Il est vraiment simpliste d'opposer ainsi les deux mesures (déficit/total du budget, dette/PIB). Elles n'indiquent tout simplement pas la même chose.<br /> L'idée de Lingane est bonne pour se rendre compte d'où vient l'argent qui finance les dépenses budgétaires (j'aurais d'ailleurs bien aimé avoir les sources originelles des chiffres servant de base au calcul), ce qui donne une idée de la dépendance et de la fragilité de chaque Etat à la dette (mais pas de leur capacité potentielle à lever des impôts : les Etats-Unis, par exemple, en ont ainsi "sous le pied" en cas de crise majeure).<br /> <br /> Mais, dans le cas d'un endettement public, il est aussi important de considérer la capacité d'un pays à rembourser sa dette. Le PIB en donne une mesure, même approximative, dés lors qu'on considère qu'une fraction des richesses nationales annuelles (le PIB) peut être affectée à la charge de la dette (via la fiscalité, etc.). Ce n'est donc pas une "arnaque" ou le fruit de quelque complot. Faudrait arrêter avec ça.
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