France, "1% de la population mondiale"
Cette phrase malheureuse de Giscard a poussé nombre de courants politiques à vouloir dissoudre la France, qui dans l'UE, qui dans la Russie, qui dans un conglomérat "atlantiste".
Mais cette phrase se base sur une illusion, comme vous allez pouvoir le constater dans le raisonnement/programme suivant :
1-la chine humiliée lors de la guerre de l’opium, c’ était 33% de la population mondiale
2-au temps de sa plus grande puissance, la france n’a jamais compté plus de 5% de la population mondiale
3-la france n’a JAMAIS été une « puissance mondiale », mais TOUJOURS une puissance européenne. Si elle a, avec l’angleterre, dominé le monde aux 18 et 19e siècle, c’est tout simplement grâce à l’avance technologique du continent européen
4-en conséquence, le but de la politique étrangère de la france ne doit pas être de rechercher un fantomatique et illusoire statut de « puissance mondiale » (comme le rêvent les souveraino-gaullistes attachés à la francophonie, aux DOMTOM et à la france réduite à une langue sans terre ni ethnie)
5-Mais il ne doit pas être non plus de s’imaginer que nous sommes microscopiques genre swaziland ou paraguay. Et donc de vouloir se fondre dans un tout aussi illusoire « empire européen » (puisque les empires, ça stagne ou ça s’effondre).
6-Notre politique étrangère doit donc être de retrouver la primauté sur le continent européen, et, si ce n’est pas possible, une égalité de puissance avec l’allemagne
7-quoi qu’il en coûte il faut AVANT TOUT éviter des guerres entre puissances européennes, on a vu ce que ça nous coutait en 14 et 45.
8-A partir de là, essayer de créer une « société des nations » européennes, mettant en commun la défense extérieure, la recherche, ce genre de choses.
9-Une fois cela accompli, nous serions sur un pied d’égalité pour former une alliance avec la russie, afin de former un bloc autarcique, atteignant ainsi les objectifs des eurosibéristes et des eurasiatiques sans sombrer dans l’effacement national ou la dissolution dans une grande russie.