élections espagnoles
Plus qu'une victoire du PP (aile droite du programme Bruxelles-Goldman Sachs & Co.), les élections espagnoles de novembre 2011 auront été celles de la raclée du PS"O"E de l'infect Zapatero. L'homme qui symbolise la gauche telle que décrite par Michéa : sociétalement révolutionnaire, économiquement libérale, sexuellement LGBT et féministe. Bref : l'horreur.
Des lois "mémorielles" en veux-tu en voilà, des statues déboulonnées, des mariages gays, la parité au gouvernement (injustice absolue, arithmétiquement parlant, étant donné le faible nombre de femmes militantes dans les partis), continuation des reaganomics d'Aznar (bulle immobilière, secteur tertiaire über alles -ou uber älles, je sais jamais, bref), politique d'immigration massive (qu'heureusement, la divine crise est en train de résorber -du moins en Espagne).
Et puis, pour rester dans l'actualité, une politique plus que laxiste contre le dopage. Si l'on veut bien se servir de quelques cyclistes-émissaires et les jeter en pâture, nada pour les divins footeux du Real ou du Barça (j'adore Messi, m'enfin bon...z'avez-vu comment ils courent du début à la fin des matchs?...), et nada non plus pour les tennismen, les basketteurs et que sais-je encore.
Bref, bon débarras pour la Zapette.
cet homme-là a-t'il un regard normal ?
Comme tout futur électeur du PSR (rêvons un peu...) le sait, ce ne sont pas les caciques du PP qui vont arranger la situation. Aucune opposition un temps soit peu nationaliste et étatiste n'apparait. L'extrême-droite locale se compôse de vieux croûtons franquistes à 0,01 % ; les royalistes sont inexistants puisqu'il parait que l'Espagne a déjà un "roi" et est une "monarchie" (les lecteurs de Lingane savent que non puisque la monarchie se définit avant tout par le contrôle du pouvoir législatif par un monarque héréditaire). Quant aux souverainistes, rien, nib, que dalle.
Bref, l'Espagne n'est pas sortie de la mouise.
Petit bonus : géographie électorale des dernières élections. Chaque carte possède le même code couleur (vert=BIEN, rouge=PAS BIEN). Précision : la méthode des "quartiles" consiste à diviser les circonscriptions en 4 groupes de taille égale (ici, 50 circonscriptions, donc 13 "très bons résultats", 12 "bons résultats", 12 "mauvais résultats", 13 "très mauvais résultats". Cela dit, une circonscription placée dans les "mauvais résultats" peut très bien avoir, pour le parti concerné, un résultat au-dessus de la moyenne nationale. Mais la méthode des quartiles sert plutôt à visualiser les bastions et les zones faibles de chaque parti.
Parti Populaire (droite libérale)
Parti Socialiste (gauche libérale)
Gauche Unie - Verts (gauche socialo-écolo)
Union, Progès et Démocratie (centre-gauche anti-régionaliste)
*
*
*